Le Naadam est une fête nationale mongole célébrée chaque année les 11 et 12 juillet. Elle commémore l’indépendance de la Mongolie vis-à-vis de la Chine. Ce festival comprend trois sports traditionnels mongols : la lutte, les courses de chevaux, et le tir à l’arc. Depuis 1998, un quatrième jeu a été ajouté : le lancer d’osselets (shagaï). Après Oulan-Bator, chaque province organise son propre Naadam.
La légende veut que le Naadam ait été fondé en 1207 par Gengis Khan, et il s’est perpétué sous l’Empire mongol. Il a été relancé en 1921 lors de l’indépendance moderne du pays.
Les chevaux sont classés par âge avec des noms spécifiques :
La course s’étend sur environ 25 km. Les cinq premiers, appelés airgiin tav, sont célébrés. Même le dernier jeune cheval (daaga) est honoré. Des rituels chamaniques accompagnent les courses. Les cavaliers (enfants de 6 à 12 ans) sont peu considérés : toute l’attention est portée sur le cheval et son entraîneur.
La lutte (bökh) est une discipline emblématique sans catégories de poids. Le but est de faire tomber l’adversaire au sol avec des techniques traditionnelles (mekh). Les combats peuvent durer plusieurs heures. Les champions sont admirés dans tout le pays.
Considéré comme sport national au XIIIe siècle, le tir à l’arc était réservé à l’élite jusqu’au XIXe siècle. Aujourd’hui, il est ouvert à tous, y compris les femmes. Les cibles sont placées à 75–80 mètres et les archers utilisent des arcs mongols traditionnels.