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HISTOIRE DE LA MONGOLE

L'histoire de la Mongolie se confond avec l'histoire des peuples nomades qui ont peuplé la steppe d'Asie centrale.

Aux sources du fleuve Amour qui sert de frontière à la Chine et à la Russie, la Mongolie est le cœur de la steppe d'Asie centrale et a souvent été le point de départ de redoutables guerriers qui, lorsqu'ils ont su fédérer leurs tribus d'éleveurs nomades, ont pu se tailler des empires, en déferlant avec leurs arcs et leurs petits chevaux jusqu'au sud de la Chine, et de l'Inde, et même en Europe occidentale (Huns d'Attila, Bulgares, Avars, Hongrois encadrés par une aristocratie hunnique).

LES EMPIRES DES STEPPES

Vers 150, les Xianbei exercent leur hégémonie sur la Mongolie orientale au détriment des Xiongnu septentrionaux. Au 3e siècle, les Avars ou Ruanruan forment une confédération qui s'étend au 5e siècle de la Corée à l’Irtych. Le puissant empire Köktürks de Bumin les bat en 552. La  Mongolie est intégrée au premier puis au second empire turc jusqu'en 744. Les Ouïghours dominent ensuite la région jusqu'en 840 quand leur empire tombe sous les coups des Kirghizes. Ces derniers sont chassés à leur tour par les Khitans en 924. La Mongolie, vidée de ses habitants, échappe désormais aux peuples turcs (les Ouïgours refusent la proposition des Khitan de réintégrer la région) au profit des proto-mongols venus principalement de Mandchourie (Tatars, Naïmans, Keraït, Ongüt).

Les empires des steppes, selon la formule de René Grousset, se sont constitués à partir d'un clan qui, à l'initiative d'un chef énergique proclamé khaan (ou grand khan ou qagan), réunissait par la force des armes et des alliances matrimoniales une vaste confédération de tribus. Et après avoir déferlé et soumis de riches royaumes sédentaires voisins, le plus souvent son empire se disloque sous ses successeurs aussi vite qu'il s'est formé.

Plusieurs empires se succèdent ainsi :

  • 3e siècle av. J.-C.-2e siècle : Confédération des Xiongnu.

  • 2e-3e siècle : Confédération des Xianbei.

  • 4e-6e siècle : Confédération des Ruanruan.

  • 552 - 657 : Premier empire des Köktürks.

  • 681 - 747 : Second empire des Köktürks.

  • 744-840 : Empire des Ouïghours.

  • 840-927 : Empire des Kirghizes.

  • 924-1125 : Empire des Khitans. Ils fondent la dynastie Liao en Chine du nord en 947.

  • 1125-1206 : Confédération des Mongols, préambule des conquêtes mongoles.

  • 1206 : Empire mongol de Gengis Khan.

De l'empire des Köktürks, il reste la stèle de l'Orkhon, « le plus ancien monument daté de la littérature turque ».

Le plus célèbre et le plus vaste de ces empires, celui de Gengis Khan, se constitue initialement à partir de sa tribu, les Arlat, à laquelle se sont confédérées d'abord les autres tribus cousines proprement mongoles, puis celles des Djelaïr, des Tatar, les Merkit, les Oïrat, les Tumat, les Naïmans, les Ongüt, et surtout la fédération des Kereit où, comme dans les deux précédentes, dominent des chrétiens nestoriens. Toghril, l'Ong khan les Kereit, dont le père de Gengis Khan était l'allié juré, avance le projet de confédération que Gengis reprend à son compte après avoir vaincu son ancien maître.

MONGOLIAN EMPIRE

De 1206 à 1227 le khan mongol Gengis Khan conquiert une grande partie de l'Asie, créant le plus grand empire de tous les temps. Ses successeurs achèvent la conquête du continent et parviennent jusqu'en Syrie et en Europe orientale. L'empire, scindé en quatre grands oulous dès l'époque de Gengis Khan, donne naissance à quatre grands ensembles qui évoluent séparément à partir de 1260 : la Chine des Yuan à l’est, le Djaghataï au centre, l’Ilkhannatau sud-ouest (Iran, Irak et Syrie) et la Horde d'or dans la steppe russe.

Gengis Khan instaure un véritable état mongol en empruntant aux Ouïgours leurs institutions administratives et en imposant le droit mongol (Grand Yasa ou Djasag, Le Grand Corps de Lois, rédigé en partie par Chiki-koutougou et disparu aujourd’hui). Le pays est divisé en deux circonscriptions, le baraghoun-ghar à l’ouest et le djegun-ghar à l’est. Le Djasag consolide les rapports féodaux au détriment des droits claniques et à la structure tribale. Le peuple est attaché aux pâturages et il est interdit de quitter les communautés organisées par l’administration militaire. Il prévoit des tribunaux et les châtiments à infliger aux contrevenants.

Les conquêtes amènent le dépeuplement de la Mongolie et ralentissent son évolution intérieure. Le manque d’hommes, utilisés pour la guerre, ralentit le développement de la société. Pendant le règne d’Ogodeï, la féodalisation connaît un vif essor tant en Mongolie que sur les territoires conquis.

À partir des années 1260, l’empire mongol se désintègre et forme désormais des provinces indépendantes les unes des autres. Le grand khan, qui réside à Pékin, ne peut imposer son autorité directe que sur la Chine et la Mongolie, et du fait des distances, son autorité n’est que nominale dans les oulous occidentaux.

La vie économique de la Mongolie stagne et l’économie reste essentiellement pastorale. Les guerres ont enrichi la couche dirigeante, mais affaibli considérablement la démographie. Pendant la seconde moitié du 13e siècle, de nombreux mongols quittent la Mongolie pour s’établir dans les territoires conquis, plus riches, et se fondent dans la population locale. En Mongolie proprement dite, la classe dirigeante nomade et féodale prive les pâtres et les paysans du droit de migration, considéré par le Djasag comme de la désertion et passible de mort. Les pâtres libres du siècle précédent deviennent des serfs attachés à la glèbe et privés de leur liberté.

Après l’effondrement de l’empire Mongol en Chine en 1368, la Mongolie entre dans une période de démembrement féodal nomade et de pauvreté. La classe militaire et féodale, qui s’est enrichie pendant les conquêtes, voit ses ressources s’épuiser et cherche à le compenser par l’exploitation intense des pâtres (arates). Au cours des 13e-14e siècles, ceux-ci ont été définitivement attachés au pâturage et doivent non seulement entretenir leurs seigneurs (noïons) mais entrer en campagne pour augmenter leurs richesses par le butin. Les campagnes militaires ont dépeuplé la Mongolie. La pénurie de main d’œuvre empêche l’évolution de l’économie, l’élevage extensif de gros bétail restant le seul revenu. Le commerce décline avec la Chine après la chute des Yüan. Privé du tribut des oulous, l’économie du domaine central devient autarcique. La chasse recommence à jouer un rôle important (grandes battues à l’automne, petites chasses au printemps et en été).

LA DOMINATION OF MANDCHOUS

En 1644, les Mandchous renversent la dynastie chinoise des Ming et établissent la Dynastie Qing. Les Mongols méridionaux se trouvent de la sorte rattachés à la Chine. Vivant dans ce que l'on appelle la Mongolie-Intérieure, ils n'ont jamais retrouvé leur indépendance.

La soumission des Khalkha aux Mandchous est causée par l'émergence du Khanat dzoungar avec un conquérant de grande envergure, Galdan, né en 1645. Après avoir soumis les Ouïgours du Xinjiang, ses voisins méridionaux, il se tourne vers la Mongolie. Entre 1688 à 1690, il parvient à mettre en fuite les princes Khalkha, qui n'ont d'autre possibilité que de demander l'aide des Mandchous. L'empereur Kangxi accourt à la rencontre des Dzoungars et les repousse avec son artillerie. Les Khalkha lui proclament leur allégeance en mai 1691, au lac Dolon.

Galdan repart à l'assaut de la Mongolie, mais ses troupes sont écrasées (et sa femme tuée) par l'artillerie mandchoue au sud d'Oulan-Bator, le 12 juin 1696. Le temps de la suprématie militaire des nomades sur les sédentaires, désormais équipés d'armes modernes, est révolu. Galdan se donne la mort le 3 mai 1697. En 1757, les Dzoungars de la Dzoungarie sont définitivement vaincus, et même pratiquement exterminés, par les troupes chinoises.

Peu de Khalkha contestent la suzeraineté mandchoue. On signale une révolte conduite par le prince Chingunjav, en 1756 et 1757. Pendant la guerre contre la Dzoungarie (1754-1757), les khanats khalkhas sont devenus le terrain d’opération des armées mandchoues, ce qui provoque le mécontentement des Arates comme celui des seigneurs laïcs et ecclésiastiques. Les peuples des Aïmaks (ligues) frontaliers du Khanat djasaktou et saïn-noïon ont évacué leurs territoires pour lutter contre l’occupant et contre leurs seigneurs. Les soulèvements anti-Mandchous sont soutenus par des personnalités ecclésiastiques tel le deuxième koutouktou d’Ourga (le Bogdo Gegen) dont le frère Rintchindordji est emmené à Pékin et exécuté pour avoir participé au soulèvement d’Amoursana. Devant le mécontentement croissant des Mongols aggravé par la rigueur de l’hiver 1755-1756, l’empereur Mandchou autorise le chef de l’Église et le touchétou à quitter Pékin et à regagner Ourga avec le corps de Rintchindordji.

Après l'annexion du Khanat dzoungar par la Chine (1757), dans la partie de l'ancien khanat oïrat (Kobdo aïmak actuel) en Mongolie occidentale, est créé un territoire militaire autonome directement subordonné au représentant de l’empereur, ainsi qu’un secteur militaire à la frontière russe. La consolidation politique après la répression des soulèvements des Oïrats et les Khalkhaspermet à la maison impériale Qing, sur les instances des commerçants chinois et des seigneurs mongols, d’autoriser une reprise modérée des relations commerciales entre la Chine et la Mongolie. Le nombre de commerçants chinois séjournant en Mongolie est cependant limité, comme la durée et le lieu du trafic, qui doit être effectué dans les villes autorisées. La vente d’objets en métal, à de rares exceptions près, est interdite. Il est rigoureusement interdit aux femmes chinoises de pénétrer en territoire mongol et de s’y marier.

Les Mandchous importent avec plus ou moins de succès en Mongolie la bureaucratie chinoise, qui leur permet un contrôle étendu de la population. Ce système a pour mérite d'interdire les querelles intestines des Mongols, ainsi que les razzias qu'ils lancent les uns contre les autres. Mais les petits éleveurs sont écrasés d'impôts et de corvées et les marchands chinois appauvrissent les Mongols par leurs transactions douteuses et leurs prêts à taux usuraires. À partir du 19e siècle, l'installation de colons chinois a tendance à refouler les Mongols vers le nord.

DE L'AUTONOMIE À LA RÉVOLUTION COMMUNISTE

Au début de l’année 1911, une réunion secrète en présence du Bogd Gegen décide de la sécession avec l’empire Qing et le rapprochement avec la Russie impériale. À la faveur de la révolution chinoise de 1911, la Mongolie déclare finalement son indépendance le 1er décembre; les gouverneurs mandchous d’Ourga sont sommés de quitter le pays. Le huitième Bogd Gegen devient souverain du khanat de Mongolie, avec le titre de Bogd Khan.

En 1912, les gouvernements russe et mongol signent un accord.

Durant l'été 1913, la République de Chine réunit des forces importantes dans le Xinjiang, mais des pourparlers avec la Russie aboutissent finalement à un accord : la Chine reconnaît l'autonomie de la Mongolie, qui reste cependant théoriquement placée sous sa suzeraineté ; dans les faits, cependant, la Mongolie est devenue un protectorat de la Russie.

Un parlement bicaméral, issus à la fois du traditionnel Qurultay mongol et du modèle parlementaire britannique se réunit à Ourga en 1914, et un code juridique est promulgué peu après. Les droits des deux chambres, convoquées par le Bogd Gegen, se limitent aux délibérations.

La révolution russe prive cependant la Mongolie de son protecteur : en novembre 1919, les troupes chinoises pénètrent en Mongolie et s'installent à Ourga, occupant le pays. Le Bogdo Khan est placé en résidence surveillée. La situation entraîne la création de deux mouvements indépendantistes, l'un par Damdin Sükhbaatar, typographe de 26 ans, et l'autre par Tchoïbalsan, télégraphiste de 23 ans. Sukhbaatar avait joué un rôle dans le régime du Bogd Khan, comme membre de l'Assemblée. Quant à Tchoïbalsan, il avait été admis au cours de langue russe du ministère mongol des Affaires étrangères.

En 1920, ces deux mouvements fusionnent et se rapprochèrent de la Russie soviétique. Alors que Sukhbaatar et Tchoïbalsan s'installent à Irkoutsk, les Armées blanches sont chassés de Russie par l'Armée rouge. Désireux de s'installer en Mongolie, les Japonais recrutent parmi eux un ex-officier balte, le baron Ungern von Sternberg. Avec leur soutien logistique et une troupe de 800 Cosaques, il s'empare d'Ourga le 4 février 1921 en chassant la garnison chinoise. Celle-ci se réfugie à Kiakhta, à la frontière russe. Sous prétexte de châtier les Mongols communistes, Ungern se livre aux pires atrocités, ce qui lui vaut le surnom de "baron fou". Cependant, il remet le Bogdo Khan sur le trône.

Au début de l'année 1921, le mouvement de Sukhbaatar et Tchoïbalsan prend le nom de « Parti populaire mongol », qui deviendra ensuite le « Parti révolutionnaire du peuple mongol », tient en Sibérie son premier congrès et institue un gouvernement populaire provisoire, avec Sukhbaatar comme ministre de la guerre. Les communistes mongols chassent les Chinois de Kiakhta, puis prennent Ourga avec l'aide d'auxiliaires soviétiques. Ungern-Sternberg est battu et livré aux Soviétiques, qui le fusillent.

Le gouvernement des communistes contrôle maintenant tout le pays; le Bogd Khan conserve le titre de souverain de la Mongolie, mais perd tout pouvoir temporel. Des réformes sociales sont entreprises, mais ce n'est qu'après la mort du pontife, le 20 mai 1924, qu'un vrai régime communiste est mis en place. Sukhbaatar (« Héros à la Hache ») étant décédé un an plus tôt, Urga est rebaptisée en son souvenir Ulaan Baatar (« Héros Rouge »). Les dirigeants de la nouvelle république s’alignent sur l’Union soviétique.

LA RÉGIME À LA RÉVOLUTION COMMUNISTE

Le 24 janvier 1929, le maréchal Tchoïbalsan devient président de la Mongolie, qu'il gouverne ensuite comme Premier ministre jusqu'à sa mort en 1952. Sous son règne de nombreuses purges eurent lieu.

En 1932, la collectivisation forcée des terres et des troupeaux, l’interdiction du lamaïsme, entraînent une insurrection générale réprimée par l’Armée populaire.

En 1939-1940, la Mongolie est l'enjeu de la guerre soviéto-japonaise. Les Japonais, basés en Mandchourie et s'appuyant sur des groupes d'exilés mongols, tentent de renverser le régime communiste. L'armée soviétique intervient aussitôt pour le soutenir : elle y gagne une précieuse expérience de la guerre de mouvement et notamment des blindés. En l'absence de soutien de l'Allemagne, qui, au contraire, signe le pacte germano-soviétique, le Japon abandonne le combat et signe un traité de non-agression avec l'URSS en avril 1941. La neutralité japonaise contribuera à sauver l'URSS du désastre lors de l'invasion allemande, quelques mois plus tard.

Le 5 janvier 1951, le gouvernement chinois reconnaît la Mongolie. Le commerce et les relations sont rétablis entre les deux nations. La rupture sino-soviétique de la fin des années 1950 y met un terme.

​À la mort de Tchoïbalsan en 1952, le Secrétaire général du Parti révolutionnaire du peuple mongol Yumjagiyn Tsedenbal dirige le pays.

L'URSS soutient la candidature de la Mongolie à l’ONU en 1961. Un traité frontalier est signé avec la Chine en 1962. Des traités d’amitié et d’assistance sont signés en 1966 avec l’URSS, renouvelés en 1986.

Le 8 août 1984, Yumjagiyn Tsedenbal doit démissionner pour cause d’autoritarisme. Son successeur Jambyn Batmonkh le rend responsable de la « stagnation » du pays. Il raffermit les liens déjà étroits avec l'URSS.

À la fin de l’année 1989, des meeting populaires demandent la fin du règne du parti unique. De nouveaux partis, démocrate, social-démocrate et nationalistes se créent et exigent des réformes. Ce sont les prémices de la révolution démocratique.

Au sein du parti communiste, la crise économique contraint Jambyn Batmonkh à la démission le 21 mars 1990. La référence au rôle dirigeant du parti est supprimée de la Constitution (mars 1990). Les premières élections multipartites ont lieu en juillet. Les communistes se maintiennent au pouvoir. Punsalmaagiyn Ochirbat, ancien ministre du Commerce extérieur, leur candidat à la présidence, triomphe aisément. Il inaugure une période de libéralisation politique et économique.

Drapeau de la République populaire. 
1949-1990

Damdin Sükhbaatar né le 2 février 1893 à Ourga et mort le 20 février 1923, surnommé le Lénine mongol, est l'un des dirigeants de la révolution de 1921, qui porte au pouvoir en Mongolie les communistes du Parti révolutionnaire du peuple mongol.

LA MONGOLIE AUJOURD'HUI

Une nouvelle Constitution, respectant les principes de démocratie, d’économie mixte, de liberté d’opinion et de neutralité en politique étrangère est adoptée en janvier 1992. Le nom de république populaire et l’étoile rouge du drapeau sont abandonnés.

Le Parti révolutionnaire du peuple mongol (PPRM) reconstitué remporte les élections législatives au mois de juin 1992. Le Grand Khural est aboli et un nouveau Grand Khural unicaméral devient le Corps législatif du pays.

Les dernières troupes de l’ancienne Union soviétique (environ 65 000 soldats) quittent la Mongolie à la fin de l’année 1992.

En juin 1993, ont lieu les premières élections présidentielle directe en Mongolie. Le PPRM est battu. Il avait proposé comme candidat un idéologue communiste contre le sortant Punsalmaagiyn Ochirbat, appuyé par l’opposition démocratique. Les tensions politiques empêchent le gouvernement de prendre des mesures contre la crise économique. Des doutes sérieux sur la conversion des communistes se font jour lorsque le parti, réhabilite Tsedenbal, le « Brejnev mongol », à titre posthume et développe une nouvelle idéologie nationale fondée sur le maintien d’un important secteur étatique et sur la multiplication des entraves à l’essor des entreprises privées.

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L’Alliance démocratique remporte une faible majorité aux élections de 1996, mettant fin à 75 ans de gouvernement communiste ininterrompu. Le 20 juin 1997, Natsagiyn Bagabandi est élu à la présidence au nom du PRPM. Réélu en 2001, il ne se présente pas aux élections de 2005 où Nambaryn Enkhbayar est élu.

Depuis 2012 le Parti Démocrate, issu de la fusion entre le l'Union Démocratique Mongole et des activistes pro-démocratie, sont au pouvoir à la présidence avec Khaltmaa Battulga. Cependant en 2016 le parti du peuple mongol qui a remporté l'élection législative ainsi qu'au parlement et au gouvernement.

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Khurelsukh Ukhnaa President of Mongolia since July 2021

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